L'art de la gravure

Les plaisirs de la vie tels que nous venons de les voir représentés doivent être mis en parallèle avec la réalité immonde du terrain d'où ces créations sont issues.
Toutes les relations épistolaires et littéraires des conditions de survie du poilu lors des batailles ayant duré plusieurs mois comme celle de Verdun sont horrifiques ; odeurs de charnier perpétuelles, mélange de terre, de boue et de débris humains (il y a eu pendant la bataille de Verdun environ 100 000 français et autant d’allemands qui ont disparus : pulvérisés, broyés, ensevelis ou décomposés sur place) folie et perte des sens. L’inhumanité totale de ces lieux où même la mort était souvent espérée comme une délivrance, rend alors d’autant plus extraordinaire sa juxtaposition avec les œuvres d’art qu’elle a généré.

La réalité du terrain

 

Les gravures

Complétant les briquets déjà exposés précédemment voici un panel des belles œuvres des poilus. Point besoin de les commenter, il suffit d’admirer.

On peut constater que la gravure a été...

On peut constater que la gravure a été effectuée avant la pause des coins, donc avant la soudure de toutes les pièces constituves du briquet.